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 Sorry's Not Good Enough || Pandora.

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Calvin E. James

Calvin E. James


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MessageSujet: Sorry's Not Good Enough || Pandora.   Sorry's Not Good Enough || Pandora. EmptyLun 2 Fév - 18:12




    Sorry's Not Good Enough.

    Sorry's Not Good Enough || Pandora. Bush25 . Sorry's Not Good Enough || Pandora. Dougie20


    Rien. Je n’avais strictement rien et pourtant, je n’allais pas bien. Cela faisait 30 min que j’étais à l’infirmerie à décrire mes symptômes et elle ne trouvait rien qui puisse justifier mon état. Alors que j’enfilais mon t-shirt et que je remettais mes chaussures, l’infirmière revint dans la salle de soins et me regarda tendrement. Ce genre de regard où vous sentez qu’on s’apitoie sur votre sort alors que vous n’avez strictement rien demandé. Je fais comme si je n’avais rien vu et attrape mon sac avant de saisir la poignée de la porte. Soudain, je sens sa main sur mon avant-bras. Je soupire et me retourne. Son petit visage tout boursouflé me dégoûte, surtout lorsqu’elle sourit de cette manière sans m’avoir dispensé de cours. Elle ouvra sa petite bouche, puis la referme.

    « Quoi ? » insistai-je.
    « Je pense savoir ce que tu as… »
    « Ah oui ? alors pourquoi le garder pour vous ? »
    « Parce que ça ne se soigne pas comme ça. ». Elle claqua des doigts.
    « Vraiment, et qu’est-ce qui ne se soigne pas comme ça ? » Je l’imitais.
    « Ça. »

    Et elle posa sa main sur mon cœur. Enfin, sur le côté gauche de ma poitrine. D’un coup sec, j’ôtais cette main ridicule, puis je sortais de la pièce en claquant la porte. Ce n’est pas la première fois qu’on me fait ce coup là, et je commence à saturer. C’est sûr, ma séparation avec Pandora avait été loin d’être idyllique. Après tout, qui a déjà connu une rupture parfaite ? Personne. Je marchais vite, mon sac sur le dos et retournais en cours en soupirant bruyamment. Mes professeurs ne m’ennuyèrent pas. Ils commençaient à me connaître en même temps, et dans ce genre de situation, commençaient également à comprendre qu’il ne fallait pas m’interroger. Mes yeux étaient bloqués sur l’extérieur. Je désirais être partout, sauf à cet endroit. Finalement, la sonnerie retentit et avec elle, le signal que ma journée était terminée. Je ne croisais quasiment personne dans les couloirs. Comme d’habitude à cette heure. Après un rapide passage par mon casier afin d’y laisser mes affaires superflues, je suis monté dans mon dortoir pour tenter de trouver le repos. Pendant près d’un quart d’heure, je n’ai cessé de me tourner et me retourner sur mon lit. D’une main, j’ouvre le tiroir de la table de chevet et farfouille à l’intérieur en espérant trouver mon lecteur MP3. Mauvaise pioche. Par contre, je trouve quelque chose qui ressemble à du papier glacé. Intrigué, je le sors et découvre par surprise une photo de Pandy et moi en train de s’embrasser. Elle avait été prise par une amie qui se baladait sans cesse avec un vieux polaroïd des années 70. Je m’assois sur mon lit et ma gorge se noue lorsque mes doigts s’attardent sur les cheveux de mon ancienne petite amie. Soupirant une fois de plus, je détourne le regard et aperçois ma guitare. L’envie me prend par les tripes et me dit de m’exercer un petit peu pour faire passer cette tension qui fait que mon cœur bat bien trop vite. Je me lève et garde la photo à porté de main, autrement dire, dans ma poche. J’attrape le manche de ma guitare et réfléchis à un endroit posé sans avoir à sortir : l’évidence ne tarde pas à me rattraper. Je prends donc le chemin du foyer pour y arriver en quelques minutes seulement. Timidement, je passe la tête par l’entrebâillement de la porte et vérifie qu’il n’y a personne. C’est bon, je suis tranquille pour environ trois quarts d’heure. Le canapé me tend les bras et je file bien vite m’y blottir. J’arrange les coussins afin qu’il ne me gêne pas trop et commence à gratouiller un peu. Rien de bien miraculeux, c’est juste histoire que je reprenne l’habitude. Très vite d’ailleurs. Quelques minutes après une mélodie me vient en tête et je m’empresse de la jouer afin qu’elle me laisse un peu de répit. Ce n’est pas que je ne l’aime pas, mais disons qu’elle me trotte en tête depuis une semaine environ et qu’elle commence à m’agacer un peu. Si ça marche encore, en la jouant, elle devrait laisser la place à une autre chanson que je jouerais la semaine prochaine et ainsi de suite. Cette chanson, c’est After Tonight, de Justin Nozuka. J’aime beaucoup cet artiste, sa voix, sa façon de jouer. Il est véritablement doué. On sent bien que ce n’est pas retouché à l’ordinateur tout ça. Et tant mieux, car sinon, ça perdrait de son charme. Les accords viennent, tous seuls. Et ma voix s’élève peu à peu dans le foyer vide. Avant que la chanson ne soit fini, j’entends un bruit venant du coin « cuisine ». La porte du frigo se ferme. Mais pour se fermer, il faut qu’elle ait été ouverte non ? Il ne faut pas être Einstein pour savoir ça. Alors je pose ma guitare à côté de moi sur le canapé et me lève doucement.

    « Y’a quelqu’un ? »

    Je m’avance en même temps, vers ce même frigo qui ne semble plus bouger. Doucement, je passe ma tête au-dessus du bar, en espérant qu’il ne s’agit pas d’une des trois Scales Girl. Mais je crois que j’aurais préféré que ce soit l’une d’entre elles. Pandora. Elle était là, accroupie à me regarder avec des yeux effrayés, mais qui devinrent soudain emplis d’éclair.
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Pandora Richardson

Pandora Richardson


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MessageSujet: Re: Sorry's Not Good Enough || Pandora.   Sorry's Not Good Enough || Pandora. EmptyMar 3 Fév - 21:59

    « Mais, aie! »
    Dis-je, ou plutôt criais-je, en portant les mains à mon crâne, comme si j'avais l'impression que plusieurs neurones venaient de s'enfuir et ainsi, je pouvais les retenir. Mon professeur de maths, fier de lui et surtout de la craie que j'ai reçu soit aussi efficace. Mes camarades de classe ne peuvent s'empêcher de rire aux éclats face à ma mine boudeuse, et ces rires me rendent immédiatement le sourire. Je leur tire tous un à un la langue comme une enfant, mais je n'en ai absolument pas honte. Alors que je commence à tirer la langue à une dernière personne qui ne s'arrête pas de rire, le vieil homme se racle la gorge, façon habituelle pour lui afin de demander le calme.

    « J'espère que cela vous servira de leçon, mademoiselle Richardson! »
    Évidemment, immédiatement après ces mots je veux rétorquer, mais il y a cette petite voix dans ma tête qui me dit que j'en ai déjà fait assez pour aujourd'hui. Je tente alors de me reconcentrer, en vain. A vrai dire, il y a un homme qui occupe mon esprit qui m'empêche inévitablement d'écouter pour très cher professeur. Et cet homme, ce n'est pas n'importe lequel, non, loin de là. Cet homme, il m'a fait rêver pendant plusieurs semaines, et le bonheur qu'il m'a apporté est tout simplement incomparable. C'est stupide et naïf à dire, mais il m'a tout simplement appris à être heureuse. Et à aimer, inévitablement.

    Ma respiration se fait difficile et mon cœur bat bien trop vite, et j'ai beau tout tenter pour le calmer, il ne veut pas. Car nous savons tous les deux que le mal d'amour ne se guérit pas aussi facilement. J'aimerais, à cette heure précise, m'ouvrir la poitrine pour m'arracher mon cœur, car la douleur est tout bonnement insupportable. Oui, j'aimerais revenir quelques mois en arrière et n'avoir jamais connu ce fichu enfoiré. Ce salaud que j'essaye de détester, en vain. La sonnerie retentit, et elle a beau me faire sortir de mes songes, je ne me lève pas, alors que mes amis et camarades s'en vont le plus rapidement possible, comme s'il s'agissait là d'une question de vie ou de mort. Alors que tout le monde a déjà quitté la salle de cours, moi je suis toujours là, assise droite sur ma chaise, m'en moquant éperdument de ce qui se passe. Parce que la vie ne vaut plus la peine d'être vécu si ce blondinet aux nombreuses mimiques et ses cheveux en bataille n'est pas à mes côtés.

    J'entends les pas de monsieur Davis qui s'approchent petit à petit, et j'ai beau les entendre distinctement, je n'y prête pas attention, bien mieux dans ma bulle, loin de tout ce qui se passe en ce moment dans ma vie. Il s'assoit sur la table en face de moi et je sens bien que l'homme me regarde avec insistance, mais ne brochant pas pour autant. « Pandora » dit-il d'une voix à peine audible, mais tout de même assez pour que j'entende les mots qu'il prononce. Immédiatement après avoir dit mon prénom, j'ai envie de l'arrêter car je sais ce qui va suivre, il suffit d'analyser attentivement la voix qu'il prend pour me dire les choses. C'est évidemment qu'il sait ce qui se passe, et personne ni même les professeurs ne passe au-dessus des potins des scales girls.

    « Si tu veux en parler, nous sommes là pour t'écouter. Nous sommes des adultes, nous pouvons te comprendre. »
    J'aurai pu parier ce qu'il a dit, mot pour mot, et j'esquisse un sourire à cette remarque tant prévisible. Je ne prête toujours pas attention à mon professeur, et m'imagine alors narrer mes problèmes à l'homme qui m'instruit, comme si celui-ci pouvait comprendre. Pouvait ressentir ce qui se passe dans mon cœur, là, à cet instant. A présent, ce n'est plus de la peine que je ressens, mais bien de la colère. Les sourcils arqués, je me lève subitement de ma chaise, remettant négligemment mes affaires dans mon sac de cours.

    Alors que je m'apprête à quitter la salle de cours, je me retourne une dernière fois pour cette fois-ci fixer longuement mon professeur alors que j'ajoute sans retenue « Le jour où votre femme vous trompera avec une autre femme, on en reparle d'accord? ». Je ne pus m'empêcher de sourire timidement, comme si celui-ci pouvait suffire pour pardonner mes paroles plutôt déplacés.

    Habituellement, après les cours je rejoins mes amis ou Calvin, mais je n'ai ni le cœur ni l'envie de faire causette et de rire comme si de rien était. C'est pourquoi, je rejoins d'un pas lent la cuisine, ou je cherche sans vraiment envie un yaourt à la fraise, au moins une chose qui pourra me faire plaisir. Alors que j'en trouve un, je ne peux m'empêcher d'esquisser un sourire, et comme si mon subconscient était d'humeur sadique, voilà qu'il me renvoie l'image de Calvin et moi, riant aux éclats en mangeant des yaourt sans se préoccuper de la quantité que nous ingurgitons. Sans attendre, je remets le yaourt dans le réfrigérateur, l'envie ayant complètement disparu.

    « Y’a quelqu’un ? »
    Cette voix, j'aurai pu la reconnaître entre mille, et sans attendre mon coeur déchire ma poitrine, et je pose alors ma main dessus, comme si celle-ci pouvait la protéger de tous les maux. Dans la panique et ne sachant que faire, je ferme avec rapidité le conservateur de produits frais et me cache derrière la table de cuisine, en espérant que Calvin ne me verra pas. Je l'entends avancer vers moi et à chaque pas fait, mon cœur se déchire un peu plus. Je suis ridicule, tout simplement ridicule. Est-ce le genre des Richardson de se cacher et de fuir la réalité? Certes, mon père oui mais en aucun cas le mien. Trois options s'offrent à moi: la première, celle de rester cacher en espérant qu'il ne me voit pas, et cette solution est impossible car il faut avouer que ma cachette est loin d'en être une. La seconde, me lever et partir sans prêter attention mais ce serait avouer que la douleur est insurmontable, chose que je refuse. La troisième, rester ici et de ne faire comme si de rien était.

    Je me relève de ma pseudo « cachette » et le fixe un instant, avec des yeux effrayés: a-t-il besoin d'être toujours aussi séduisant? Ne peut-il pas me faire agir comme un aimant, qui n'a qu'une envie, me coller à lui, contre cette plaque de métal si froide? Non. Il n'est pas bon, il n'est tout simplement pas bon que je m'attarde sur lui, je refuse qu'il voit combien je souffre de cette situation. Je lui jette un regard très noir puis tourne la tête, faisant comme s'il m'importait peu. Comme si ce qu'il avait fait ne m'avait pas atteint.
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